12 octobre 2008
L'univers agissant
Arrêter l'inutile inutilité
suspendre l'espace à des amants.
Rire des mouvements
Quoi ? l'âme tendre encore !
Oublie le feu docile
jette la pierre
Le ciel a bruni, mes pas se sont
couverts - cernés
J'ai regardé derrière,
-et rien n'avait changé.
Larmes sévères aux portes
d'un dieu antique,
les arbres ont découverts pour
tes yeux les étoiles d'un ciel machiavélique.
Rien n'a changé.
La rancoeur du destin prit dans les
filets de l'eternité converse avec la déesse suspendue
à la toile de l'instant.
Tout est immobile
Tout est mouvant
Toujours pas décidé qui, -du monde ou de toi- sera le plus troublant.
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